La Direction Centrale de Police Judiciaire (DCPJ), a démantelé un réseau de quatre faussaires basés à Agoè (au nord de Lomé). Ce groupe est composé de FOLI Kodjo (26 ans), DOUBONNE Lorempo, (34 ans), DOUBONNE Manka, (27 ans) et LENDE Abass, (32 ans). Aussi, a-t-elle appréhendé un cyber escroc qui exerce dans les transactions en ligne.
Les précisions de la section des enquêteurs de la police indique que ces malfaiteurs agissent avec la complicité de certains agents de la Direction des transports routiers et ferroviaires.
Selon les faits relatés par nos confrères de radiooreole.com, le sieur LENDE Abass, mécanicien, a été convaincu par un certain AFFO, spécialisé dans la vente des engins d’origines douteuses, à faire immatriculer frauduleusement ces motos. C’est avec l’évolution des choses qu’il a donc intégré ses autres amis dans le mouvement.
“Pour faire immatriculer leurs engins d’origine douteuse, les susnommés sillonnent d’abord les lieux de casse de motos et rachètent des plaques d’immatriculation et des cartes grises de motos hors d’usage. Ensuite, ils envoient à leur contact des transports routiers, les références de la nouvelle moto à laquelle ils veulent affecter la plaque d’occasion. Ce dernier produit une fausse carte grise qui leur est envoyée via un taxi-moto. Enfin, ils fixent la plaque d’occasion sur la moto d’origine douteuse et elle est revendue au client avec les documents d’apparence vrais, mais qui en réalité, ne sont pas enregistrés dans la base de données de la Direction des transports routiers et ferroviaires”, indique la Police qui a saisi 10 motos.
En ce qui concerne le cyber escroc, il s’agit de John Richard, ressortissant béninois âgé de 31 ans, et interpellé en milieu de semaine. La Police a aussi révélé les deux moyens par lesquels il commet ses délits.
“Le premier est la proposition de différentes prestations dans des pays européens, en usant de moyens technologiques pour apparaitre sur internet comme résidant dans ces pays. Et une fois que les clients paient les sommes d’argent, ils coupent la communication. Le second levier est l’activation de numéros de téléphones occidentaux afin de permettre à leurs complices de se livrer aux escroqueries en se servant, entre autre, de numéros de téléphones français ou nord-américains. Par ce fait, le sieur John Richard est un pion essentiel dans le succès des activités de cyber escroquerie dans notre pays”, explique la Police.
Ces personnes répondront de leurs actes devant le procureur de la République, alors que leurs collègues en fuite sont activement recherchés.