À la place d’un concert, c’était plutôt une scène de panique. Alors que l’artiste Santrinos Raphael était programmé pour faire une prestation à l’hôtel Onomo, à Lomé, le concert a été finalement suspendu par les forces de l’ordre.
En effet, le samedi 21 novembre 2020, le concert était prévu pour débuter à 19 heures GMT et prendre fin à 20 heures, selon les consignes du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile qui a donné l’autorisation.
Mais pour n’avoir pas démarré à temps réel, les forces de l’ordre ont fait irruption dans la salle pour disperser les invités. Sur un ton autoritaire, il leur a été donné moins de 4 minutes pour quitter les lieux.
« On nous fait comprendre que l’autorisation prise est de 18 heures à 20 heures et à 20 heures, la soirée n’ayant pas commencé, ça ne pourra pas se faire. Chacune des personnalités publiques présentes hier, a fait ce qu’elle pouvait ! D’où la conclusion, on voulait juste arrêter cet événement. Côté gestes barrières, c’est pour une première fois que j’ai vu la rigueur chez des organisateurs. Je sais de quoi je parle. Cache-nez, distance entre les chaises, tout était respecté. Je suis choquée ! Pourquoi tout ça ? », s’est indignée la journaliste et animatrice culturelle, Elisabeth Apampa qui était sur les lieux.
Et de poursuivre : « Cette soirée est, selon les bruits de couloirs, un test de confiance d’Universal music pour une organisation locale. Si ça marche, c’est le top départ pour ces genres d’initiatives. C’est aussi une alliance apparente entre Onomo, Universal music et ça passera par des pays clés de l’Afrique. Le Togo, premier test a pris le zéro. Vous verrez comment ça sera une réussite dans les autres pays ».