Dans la capitale togolaise, l’ancestrale tradition des perles portées autour de la taille – ou « djonou » (en langue mina du sud), répandue dans la région du Golfe de Guinée, revient sur le devant de la scène au plus grand plaisir des messieurs.
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Mais s’il était autrefois réservé à la discrétion et au plaisir des époux, à qui les femmes lançaient des messages érotiques grâce à la couleur ou au positionnement des perles, le djonou de nos jours, lui, se voit et s’expose au grand jour. Ce qui n’est pas du goût des plus conservateurs.
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Ornement de séduction pour les jeunes femmes, le « djonou » était également réputé pour ses vertus spirituelles, garantissant la protection des ancêtres, ou même, dit-on, avait le pouvoir de guérir les douleurs de reins.
Porté dès le plus jeune âge, il aide à développer la morphologie des jeunes filles et augmenter le volume de leurs hanches, selon la pensée populaire.