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Togo : l’accès aux médicaments vétérinaires de qualité en discussion à Lomé

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L’élevage, constitue une activité socio-économique importante dans nos pays. Cependant, cette activité économique  fait face  à des contraintes d’ordre sanitaire. Et l’utilisation du médicament vétérinaire reste une préoccupation permanente des services vétérinaires.

Un séminaire régional des points focaux nationaux de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) pour les produits vétérinaires (6ème cycle) s’est ouvert ce mercredi 9 octobre 2019 à Lomé.

L’objectif de ce séminaire est  d’étudier la possibilité d’élaborer des normes ou des directives concernant les vaccins autogènes et d’autres solutions de remplacement aux antimicrobiens, notamment des orientations sur la qualité, la sécurité et l’efficacité, comme outils pour réduire le recours aux antimicrobiens.

Lire aussi : Togo : Les grands points abordés lors du Conseil des ministres de ce mercredi 9 octobre 2019

Ces acteurs  veillent à avoir un cadre réglementaire et accordent une attention particulière à la législation applicable en matière d’autorisations, de production, d’importation, d’étiquetage, d’ordonnances, de vente et d’utilisation de médicaments vétérinaires, afin de prévenir la vente ou l’usage incontrôlés d’agents antimicrobiens, ainsi que la vente de médicaments vétérinaires contrefaits ou de mauvaise qualité.

« Le Togo à l’instar des autres pays membres salue fortement l’initiative de l’OIE pour les différentes formations en faveur des délégués et des points focaux ; ce qui permet à nos pays respectifs de disposer de compétences requises en vue d’assurer la bonne gouvernance de nos services vétérinaires », a souligné le directeur de cabinet monsieur Konlani Dindiogue, en ouvrant  les travaux de ce séminaire au nom du ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique.

Pendant trois jours les participants des pays francophones Afrique vont plancher sur les questions relatives à la qualité du médicament vétérinaire, à la résistance antimicrobienne et l’utilisation prudente des antimicrobiens, à la pharmacovigilance.

Ils seront suffisamment outillés pour relever les nombreux enjeux et défis que représente le médicament vétérinaire dans nos différents pays. »