Le Covid-19 est et demeure une réalité. L’ancien ministre togolais de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Horacio Freitas, vient encore d’en apporter la preuve.
Dans un poignant témoignage, recueilli par nos confrères de Togo Réveil, Horacio Freitas, se confie, quelques jours après sa sortie du CHR Lomé Commune, où il était en soins intensifs, avec d’autres compatriotes.
L’intégralité du témoignage
“Je suis bien Horacio FREITAS, ancien Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports de la République Togolaise. J’ai été victime de COVID 19 alors que je mettais mon masque en permanence, je me lavais les mains, je respectais la distanciation et les mesures barrières. Je tiens à apporter mon témoignage personnel sur ce que j’ai vécu. En effet, après avoir été malade et admis dans une clinique de la place pendant trois jours, les analyses ne donnaient aucun résultat particulier aux médecins qui, par précaution, avaient décidé de me faire effectuer le test COVID par un technicien du Centre de Santé de Wétrivikondji. C’était l’après midi du samedi 07 novembre dernier. Le technicien m’avait prévenu que je recevrais un appel téléphonique au cas où mon test serait positif. Cela n’a pas loupé et, le lundi suivant, le 09 novembre 2020, comme convenu, j’ai reçu un appel me confirmant que mon test était positif. J’étais confiant et psychologiquement prêt à aller me faire soigner comme tout le monde et je peux dire que je suis monté dans l’ambulance qui était venue me récupérer à la clinique dans l’heure qui a suivi avec un certain soulagement. Arrivé au CHR de Lomé Commune à Kégué, j’ai été aussitôt admis dans une grande chambre à deux lits et je me suis affalé sur le premier lit près de l’entrée. Analyse de sang, prise de taille, contrôle de mon poids, radio des poumons et scanner ont suivi quelques minutes après mon admission et le repas du soir m’a été servi. La nuit fut paisible sans fièvre ni douleur aucune. Dès le lendemain matin, à jeun, les soins ont commencé avec de l’oxygène par le nez, des perfusions diverses, des comprimés, des gélules, la prise de ma tension artérielle, le contrôle de la glycémie et bien d’autres actions médicales dont je n’ai pas le secret. Je peux dire aujourd’hui que c’était des soins intensifs et je tiens à préciser que depuis le début du fonctionnement du CHR et pendant mon séjour de douze jours, tous les soins et les repas sont gratuits pour tous les malades! Je remercie Notre Seigneur Jésus Christ qui a entendu mes appels au secours et je voudrais profiter de cette tribune pour rendre hommage à Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, le Président de la République qui dès le début de la pandémie au Togo, avait mis en place un comité scientifique d’experts avertis, une cellule de riposte contre la maladie et surtout le centre de prise en charge COVID 19 où des compatriotes médecins hyper compétents, réalisent des exploits au quotidien. Je peux attester que notre pays le Togo a du talent médical et j’en suis très fier. Je ne voudrais pas les citer tous, ces jeunes médecins, infirmiers et assistants médicaux, mais, ils se reconnaîtront, tellement j’ai eu à les féliciter et à les remercier individuellement de m’avoir très bien suivi et soigné. En dehors de ces remerciements, j’ai tenu à faire ce témoignage pour convaincre les quelques incrédules ( je reste poli) qui pensent encore que la maladie n’existe que dans l’imagination des gens. Elle existe bel et bien et dans le monde entier, elle fait des ravages. Un sincère merci à vous, les patrons des médias qui remettent l’ouvrage sur le métier en permanence en invitant les populations à se protéger et à respecter les mesures barrières. Je vous remercie de m’avoir donné l’opportunité de réaliser ce témoignage personnel et sincère qui me tenait à cœur et grâce auquel, je l’espère, les yeux et les oreilles de nos compatriotes s’ouvriront sur la réalité en attendant un vaccin hypothétique qui sauvera peut-être l’humanité de cette sale maladie pandémique.“
