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Togo : Les acteurs de la société civile en réflexion autour de la question du respect des droits de l’homme dans le contexte de la lutte contre l’extrémisme violent

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Offrir aux institutions de l’Etat, aux acteurs socio-politiques et partenaires au développement un cadre d’échanges et d’analyse des défis lié à la conciliation entre les mesures sécuritaires de lutte contre l’extrémisme violent et la protection des droits de l’Homme, tel est l’objectif général de la session « Face au Panel » organisée par le Centre de Documentation et de Formation en Droit de l’Homme (CDFDH) en collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et l’appui de IDOVE.

Cette session qui s’est déroulée le vendredi 12 août à Lomé, a permis aux différents acteurs d’échanger principalement autour du thème : « Les droits de l’homme dans un contexte de Lutte contre l’extrémisme violent : enjeux et défis ».

« Il s’agit de réfléchir sur la situation des Droits de l’Homme au Togo à l’aune des mesures que nous devons prendre pour juguler la montée exponentielle de l’extrémisme violent, avec sa conséquence la plus cruelle qui est le terrorisme », a souligné Me Sylvain Attoh-Mensah, Coordonnateur du Panel Watch, organe d’orientation du CDFDH.

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), toujours engagé dans sa mission humanitaire neutre et impartiale de fournir une assistance humanitaire à toutes les victimes de conflits ou autres situations de violence, a trouvé pertinente cette initiative et a réitéré sa disponibilité à la soutenir.

« Nous avons trouvé intéressant de nous associer à cette activité qui permet de réfléchir à la protection des droits humains dans un contexte de lutte contre ce phénomène qui est d’actualité dans la région ouest africaine et précisément au Togo.et nous espérons qu’elle ne sera pas la seule », a déclaré Mikafui Akue Djessoa, la Cheffe de la Mission du CICR pour le Togo et le Bénin.

Dans son allocution sur les « Défis humanitaires dans un contexte de lutte contre l’extrémisme violent », Mikafui Akue Djessoa a précisé que : « dans ce processus de lutte contre l’extrémisme violent, il est important que les paramètres sécuritaires ne prennent pas le pas sur l’action humanitaire dont les populations ont besoin ainsi que sur le respect des droits humains. Il est nécessaire d’avoir donc une vue d’ensemble sur les différents aspects à protéger afin de les intégrer au mieux ».

Pour rappel, le CICR a été créé en 1863 et a pour mission de fournir protection et assistance aux victimes de conflits armés et d’autres situations de violence, apporter une aide humanitaire dans les situations d’urgence, et de promouvoir le respect du droit international humanitaire et son intégration dans les législations nationales.