Les entreprises défaillantes dans l’exécution des travaux d’extension et de réhabilitation du réseau des pistes rurales disposent d’un dernier délai d’un mois (depuis le 09 mars) pour se conformer à leurs engagements contractuels.
C’est l’ultimatum posé il y a quelques jours par le ministre en charge du secteur, via un communiqué.
En effet, “un retard important” a été accusé par certaines entreprises. A titre d’exemple, certaines, dont les travaux ont démarré en juillet 2021, ont aujourd’hui un taux d’avancement physique de moins de 35% contre un délai contractuel consommé de plus de 95%.
D’autres encore affichent moins de 15% d’avancement, pour un délai consommé de plus de 60%, après avoir démarré en novembre dernier.
Des cas d’abandon de chantier sont en outre remarqués, tandis que d’autres prestataires sont à la traîne dans la mobilisation du personnel minimal requis et les matériels de travail, observe le ministère créé en octobre 2020 pour porter la politique gouvernementale de désenclavement et d’accompagnement du secteur agricole.
Alors que la période reste encore propice aux travaux (avant l’arrivée des pluies), les entreprises concernées sont invitées à se mobiliser sur les chantiers et à accélérer. A défaut, annonce le ministère, des dispositions seront prises, “avec toutes les conséquences qui s’imposent”. Les détails sur l’avancement des travaux sont déjà consultables dans le quotidien national depuis quelques jours.
Pour rappel, le Togo ambitionne de réaliser d’ici 2025, au moins 4000 km de pistes rurales dans l’ensemble des 05 régions économiques. L’objectif est de faciliter l’accès des populations rurales aux infrastructures socio-économiques de base, et désenclaver les zones à fort potentiel de production agricole. Dans leurs processus d’attribution, les différents projets font la part belle aux entreprises locales, aux jeunes et aux femmes.
Il y a un an déjà, le ministère avait déjà rappelé à l’ordre plusieurs entreprises.