Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

> > >

Togo : Le PND en débat à l’Université de Lomé

Facebook
Twitter
WhatsApp

Lancé en début de ce mois, le Plan National de Développent (PND) a fait l’objet d’une conférence-débat le mercredi dernier à l’Université de Lomé. Placée sous le thème, ‘Le Plan National de Développement du Togo et la recherche scientifique : quels défis pour la recherche et l’innovation technologique’, la conférence a été animée par Etsri Homevor, Secrétaire général du Ministère de la Planification du Développement.

Elle s’inscrit dans le cadre de l’acte 2 de la série de conférences d’actualité initiées par la Direction de la Recherche et de l’innovation (DRI) de l’Université de Lomé. Et l’objectif affiché à travers cette conférence est surtout de présenter le PND et expliciter ses axes et mécanismes d’implémentation à la communauté des chercheurs afin que chacun puisse jouer efficacement son rôle dans l’atteinte de l’objectif général qui est le développement du pays.

PND, Université de Lomé, Plan National de Développement,
Etsri Homevor, 2e à partir de la gauche

Dans son intervention, le conférencier a présenté le PND comme un plan ambitieux du gouvernement dont la vision est de transformer structurellement l’économie, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être social des populations à l’horizon 2022.

Lire aussi : Togo/Grave accident à Sotouboua ce jeudi 28 mars : plus de 20 victimes

L’idée est de faire du Togo, après plusieurs actions de transformations économiques profondes et de modernisation des infrastructures, un hub logistique et un pôle de transformation agricole, manufacturier et d’industries extractives à travers des projets qui profitent directement à la population.

Le PND vise ainsi un changement socioéconomique du pays. Le projet se veut être un moyen pour améliorer le développement du pays afin de rattraper le retard sur le plan des infrastructures de base. Il servira donc de boussole à l’action gouvernementale pour les prochaines années.

Pour M. Essohana Batchana, patron de la DRI de l’UL, l’objectif est d’«inviter les différents initiateurs de ce plan pour comprendre davantage les différentes stratégies, les différents secteurs porteurs, les différents axes prioritaires qui concernent le développement en général  et quelle pourrait être la contribution de l’Université de Lomé en général et des chercheurs en particulier à ce plan de développement ».

Lire aussi : Togo-Russie : la diplomatie interparlementaire au cœur des échanges entre Mme Yawa Tsegan et Igor Evdokimov ce mercredi 27 mars

Fort heureusement, constate ce dernier, qu’il s’agisse de l’agriculture, des TICs, de l’énergie et l’industrie, l’Université peut jouer une part très active. Les axes du PND épousent aisément les grands axes stratégiques de développement de la Politique Universitaire de la Recherche de l’UL. Les enseignants-chercheurs de l’institution travaillent au sein de structures de recherche, de laboratoires, d’équipes de recherche, et de centres de recherche qui ont chacun ayant une thématique bien précise pour répondre aux véritables enjeux du développement du pays. « En tout, l’Université veut être au rendez-vous du développement et rien ne peut se faire en marge de l’Université », conclut M. Batchana.

PND, Université de Lomé, Plan National de Développement,
Vue partielle des participants

Il est à rappeler que le PND a été conçu en ciblant trois axes prioritaires que sont la mise en place d’un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région ; le développement des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives ; et le développement social avec la mise en place de mécanismes d’inclusion. Les résultats attendus de ce plan sont essentiellement la création d’emplois (500.000 emplois d’ici 2023), la création de la richesse, le renforcement de la confiance faite au secteur privé, le renforcement du partenariat avec les autres États et gouvernements, l’activation des financements agricoles, la vulgarisation de la digitalisation économique qui est à améliorer en vue des externalités positives, et enfin le renforcement de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé.