Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a appelé le mardi 29 mars les principaux acteurs économiques du pays, à un changement de mentalité dans leurs approches, afin de pouvoir tirer le meilleur parti de la mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf).
Le sujet était au centre des échanges lors de la première réunion de l’année du Conseil de concertation État-Secteur privé.
Pour la cheffe du gouvernement, il est important pour le secteur privé de saisir toutes les opportunités qu’offre ce mécanisme de libéralisation du commerce sur le continent, afin d’en faire “un levier pour la transformation structurelle de l’économie togolaise”.
“Il est essentiel que les entreprises togolaises soient en mesure de tirer toutes les parties possibles d’accès au marché et surmonter les obstacles commerciaux auxquels elles sont confrontées”, a indiqué Victoire Dogbé.
Si certains secteurs importants ont d’ores et déjà été identifiés (agro-industrie, services, textile, minier), il faudra “aller au-delà des textes pour prendre des mesures opérationnelles et concertées, créer des chaînes de valeurs régionales intégrées au lieu de chaînes de valeur concurrentes”, soutient le Premier ministre.
En somme, “changer complètement le mindset vis à vis des activités économiques et penser en termes de marché africain et global au moment de développer une activité”.
Quant à l’exécutif dont l’ambition est de faire du pays un centre d’affaires et un hub de premier plan, il accompagnera toutes les initiatives allant dans ce sens, a-t-elle assuré.
Le Togo, qui a ratifié depuis trois ans l’accord instituant la Zlecaf, est l’un des plus engagés sur le continent pour la réussite du mécanisme. Il y a quelques semaines, le pays a été retenu parmi 8 autres pour un projet porté par l’OMC.
Avec Republiquetogolaise