Selon des statistiques révélées par le journal FOCUS Infos, Lomé et ses environs comptent plus de 25.000 débits de boissons. Et pour se démarquer dans cet univers d’alcool, de sexe, de tabac et parfois de drogues qui a pignon sur rue dans la capitale, il faut « proposer des services particuliers », selon certains gérants de bars.
Selon ces derniers, tous les moyens seraient bons en vue de satisfaire les clients et en tirer le maximum de profits. Ainsi, ces gérants de bars proposent à leurs clients dans le besoin de satisfaire leur libido, et ce, de manière très discrète parfois des travailleuses de sexe, ainsi que l’espace nécessaire pour faire ce qui peut s’en suivre.
En effet, dans les arrière-cours, à l’étage dans le même immeuble ou dans un immeuble mitoyen de ces bars, sont souvent construits des locaux discrets « pour se détendre si le client le désire », explique une source.
En réalité, dans ces petits espaces, se trouve le minimum nécessaire dont ont besoin les clients et les prostituées pour se livrer aux plaisirs inavouables et peut-être rarement à une petite toilette pour se nettoyer. « Nous nous entendons sur le prix que le client va payer d’avance, c’est-à-dire le prix de la passe et de la chambre. Et dès qu’ils rentrent, la fille insiste pour se faire payer avant tout. A la fin, elle verse une partie convenue des gains pour l’entretien des lieux et autres. Puis le reste est à elle. Ainsi, tout le monde est gagnant », ajoute la source.
Et pour confirmer les affirmations de notre interlocuteur, d’autres avis n’ont pas manqué. « Ici, les petites ne manquent pas. Il suffit de jeter un œil ou directement d’aborder le gérant pour trouver une à son goût », affirme Mano, abordé « dans sa buvette préférée », située dans une banlieue de la ville. Le comble, certains propriétaires de ces bars ou les gérants sont carrément des membres de réseaux de proxénètes et de prostitution infantile.
Depuis quelques années, pour combattre le fléau de la prostitution et du proxénétisme, les autorités ont initié des actions diverses dans la capitale togolaise. Visiblement, ces efforts doivent être continus pour plus de résultats à l’avenir.