Les énergies renouvelables occupent une place non-négligeable dans l’objectif de développement que s’est fixé le Togo à travers son Plan National de Développement (PND) 2018 – 2022.
Pour un développement harmonieux du pays, ce secteur a besoin d’être redynamisé, car à ce jour, le Togo n’est qu’à 12 % d’électrification selon les spécialistes. Ces derniers expliquent que nombreux sont les entraves au développement des énergies renouvelables, pourtant indispensables pour l’épanouissement des pays africains.
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À cet effet, pour déterminer un cadre favorable au financement des projets portant sur le développement de ces énergies notamment le solaire, les acteurs du secteur se sont retrouvés ce mardi 3 septembre 2019 à Lomé, pour affronter cette problématique de développement des énergies renouvelables.
Cette assise s’inscrit dans le cadre d’un projet régional regroupant 6 pays dont la République du Burkina Faso, le Bénin, le Gabon, le Mali, le Niger et le Togo.
« Aujourd’hui l’énergie solaire est très compétitive, c’est une source moins cher que l’énergie thermique, donc un véritablement enjeu d’intérêt pour les pays africains de capter le potentiel solaire qui s’offre dans leur pays, dans l’intérêt écologique et d’une urgence climatique », a partagé Ousman Diawara, Directeur de la Société EY.
« Pour nous pays situés sous le tropique, le soleil est une panacée pour l’accès à l’électricité », a corroboré Bolidja Tiem, Directeur Général de l’Agence togolaise d’électrification et des énergies renouvelables.
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Au cours de cette rencontre, les cadres de la CEET, de la CEB, du ministère en charge de l’Énergie, des banques commerciales et autres ont envisagé des instruments harmonisés (un cadre supra national) pouvant améliorer le cadre juridique et financier des politiques liées au développement de l’énergie solaire.