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Togo : les étudiants de l’UL réclament la réouverture du “marché Gayibor”

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Depuis le lundi 1er février 2021, les activités pédagogiques ont repris à l’Université de Lomé marquant la rentrée d’une nouvelle année académique qui intervient dans un contexte assez particulier dû à la pandémie du nouveau coronavirus.

Et pour cette année académique 2020-2021, la vie estudiantine se mènera autrement. Ainsi, les étudiants sont tenus de suivre des séances de cours en présentiel et en virtuel sur la plateforme « Moodle ».

Seulement que le mécontentement des étudiants se fait observer sur un autre volet qui n’est autre que celui de la restauration. En effet, à part le restaurant universitaire, aucun autre espace n’est ouvert sur le campus, alors que d’habitude le campus en comptait au moins 5 dont le fameux marché Gayibor.

C’est surtout la fermeture de ce « marché » qui crée des grincements de dents chez les étudiants. Et pour cause, « il n’y a plus d’endroit pour se restaurer à moindre coût, ce n’est que le restaurant qui est ouvert », s’indigne Katia, une étudiante à l’Université de Lomé.

Il faut donc comprendre par là que le marché est le seul lieu sur le campus qui est à la portée de toutes les bourses. « Oui, le Gari est le sauveur des étudiants, mais nous ne pourrons parler de la vie estudiantine sans parler de ce lieu : le marché Gayibor, où l’on pouvait manger avec 100 Fcfa et s’abreuver au robinet », décrit Emmanuelle Mireille Kodzo Nyamedi.

Quant à Gerson, jeune étudiant rencontré au décanat de la FLLA, ce sont les galettes d’haricots communément appelées Kpédi-gaou ou encore la pizza togolaise qui lui manquent.

Outre cet aspect de restauration, le « marché Gayibor » facilite la vie à l’étudiant dans d’autres domaines. « Non seulement il est proche de nous, mais aussi il nous rend service lorsque nous avons nos chaussures qui lâchent. Rapidement on se rabat sur le cordonnier qui est dans le coin. Nous pouvons nous procurer aussi des livres à partir de 500 Fcfa », avoue Narcisse, en fin de parcours licence à la Faculté de droit, rencontré sur un reposoir près de la bibliothèque universitaire.

C’est donc pour ces diverses raisons que des étudiants de l’Université de Lomé réclament la réouverture de ce marché quitte à le faire dans le respect systématique des mesures barrières. Reste à savoir si les autorités universitaires donneront une suite favorable à cette doléance de ses premiers acteurs que sont les étudiants.