Depuis que les filières du café et du cacao bénéficient du Programme d’Appui au Secteur Agricole (PASA), les progrès réalisés sont remarquables. Cela permet à l’agriculture togolaise d’être plus compétitive et d’augmenter les exportations.
Les mesures adoptées dans le cadre du PASA en faveur des cultures de café et de cacao ont permis d’accroître les surfaces cultivées et d’améliorer l’entretien des plantations.
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Ainsi, 30.441,56 hectares de caféiers et 16.246 hectares de cacaoyers ont été régénérés et/ou replantés depuis 2013. Les réalisations ont surpassé les prévisions de 24.000 hectares de caféiers et 16.000 hectares de cacaoyers. Les taux de réalisation observés sont donc de 126,8% pour les caféières et de 101,5% pour les cacaoyères.
S’agissant des caféières, l’opération spécifique de recépage couplée à l’utilisation de 564 tonnes d’engrais subventionnés NPK 20-10-10 a permis d’obtenir une superficie de 2.750 hectares.
Pendant les deux dernières campagnes, les volumes de café et de cacao ont respectivement augmenté de 24,55% et de 2,94%. Cela traduit une amélioration nette des capacités de production des plantations.
Les exportations se sont également accrues. En l’occurrence, les tonnages de café et de cacao sont passés de 10.000 tonnes en 2012 à 13.000 tonnes en 2016 selon la Direction des Statistiques agricoles, de l’Informatique et de la Documentation (DSID).
On note par ailleurs des avancées faites sur le plan socio-économique. D’une part, 1.231 élus ont été formés pour la gestion et 20 en ce qui concerne le fonctionnement d’une coopérative et l’andragogie. Le nombre des coopératives a augmenté de 15.
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D’autre part, des milliers d’emplois ont été créés : 100 emplois permanents dans la protection phytosanitaire des cacaoyères et dans la transformation des produits ; 20.000 emplois occasionnels pour les entretiens des plantations, les activités post-récoltes et la mise sur le marché.
Les efforts fournis par l’Etat togolais en vue de rendre l’agriculture plus compétitive sont nombreuses et en appellent bien d’autres. L’aide des partenaires techniques et financiers est précieuse pour atteindre les objectifs établis par le Plan National de Développement (PND).