Au Togo, le gouvernement s’est penché en Conseil des ministres le mardi 4 octobre sur la question de l’occupation illégale des emprises des voies.
L’emprise de la voie publique comprend, en plus de la chaussée, les trottoirs, les caniveaux, les égouts, etc.
A Lomé, la capitale togolaise, il n’est pas rare de voir des citoyens occuper les trottoirs pour faire leur commerce.
Dans un message sur Twitter le mardi, le président de la République, Faure Gnassingbé a demandé d’éviter d’occuper illégalement et de manière anarchique les emprises des voies publiques.
Selon le Porte-parole du gouvernement, le ministre Prof Ayewouadan, l’Etat veut prendre une loi pour régulariser l’occupation des emprises.
Il explique que l’Etat a déjà mis en place une stratégie de communication importante à l’endroit des riverains des emprises.
Dès lors que la communication a été faite, “tout individu qui occuperait de façon illégale une emprise se verra déguerpir de cette emprise”.
Le ministre ajoute qu’on “a déjà eu des situations où des personnes qui ont occupé illégalement des emprises, ont sollicité le versement d’une certaine somme avant de déguerpir”.
“Il n’est pas question pour l’Etat de venir dédommager quelqu’un qui sciemment s’est installé sur une emprise publique et qui refuse de quitter”, a-t-il précisé.