De plus en plus, on les rencontre à Lomé comme dans d’autres grandes villes togolaises. Ce sont généralement des jeunes hommes vêtus d’un uniforme ou pas, et souvent à moto avec au dos un grand sac. Il s’agit de livreurs de colis de toute sorte, sur le plan local voire international, à en croire les observateurs.
Et effet, force est de constater que le secteur des prestations de services notamment celui de la livraison a enregistré un boom au Togo avec le développement du e-commerce ou vente en ligne. Une situation qui s’explique également par la crise sanitaire, et tout ce qui en découle.
Ainsi, il existe de nos jours, plusieurs sociétés dans la capitale qui assurent la réception et la livraison de commandes notamment Delivroum, Chap Chap, Kaba Delivrery, Wessan Food, Loozap, etc. Pour la plupart, elles disposent d’une plate-forme digitale et d’une application mobile à partir desquelles les commandes se font aisément et se livrent par géolocalisation.
A côté de ces structures, dans le même segment d’activités, de nombreux jeunes, également évoluent à leur propre compte. Pour ce faire, il y a des annonces publiées dans les groupes de vente en ligne sur les réseaux sociaux et requièrent un certain profil pour offrir des services de livraison aux particuliers comme aux sociétés de la place.
Ce qui leur permet d’arrondir leur fin de mois, grâce aux commissions et aux pourboires entre autres. C’est donc un nouveau domaine porteur ouvert à la jeunesse pour lutter contre le chômage dans ce climat économique et financier difficile qui prévaut au Togo.
Aux frontières donc entre le chômage et l’emploi se trouve ce passe-temps moyennement rémunérateur qui sauve beaucoup de jeunes de la précarité, de l’oisiveté voire du vice, en attendant des lendemains meilleurs.
