Le gouvernement relève que 47% des détenus récidivent après leur séjour carcéral à Lomé. Cette statistique grimpe à 50% dans les autres prisons du pays.
Les experts estimant que cette attitude serait liée à l’oisiveté des acteurs ainsi qu’à leur conditions sociales, le gouvernement entreprend alors de guérir le mal à la racine.
Outre le projet d’assurer la traçabilité des ex-prisonniers à travers la numérisation de leur casier judiciaire, il faudrait veiller à les réinsérer après la purge de leur peine.
L’État propose donc des formations pendant leur détention, pour leur permettre de trouver du travail ou de se mettre à leur propre compte après la prison.