Togo s’ajoute à la liste des chiens-héros. Il y a néanmoins une précision à apporter : pour Togo, on peut comprendre « héros » aussi bien au sens de « personnage principal » qu’en tant qu’animal brave, qui sauve littéralement des vies.
Togo raconte une histoire qui est à l’origine un fait réel s’étant déroulé à Nome (en Alaska) en 1925. Face à une épidémie de diphtérie qui a ravagé la population – et en particulier les enfants – une course au sérum (appelée aussi La Grande Course de la Miséricorde) a été lancée afin de se rendre à plus de mille kilomètres de Nome pour récupérer le remède.
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Togo raconte le périple de Leonhard Seppala (interprété par Willem Dafoe), un conducteur de traîneau à chiens engagé dans cette course. On le voit en train d’élever Togo, un Husky de Sibérie, qui deviendra par la suite un sauveur de vies.
Au-delà des films, il faut tout de même préciser qu’en réalité bon nombre de chiens ont sauvé des vies humaines, et en particulier celles des enfants.
Au Kenya, un chien dénommé Mkombozi a sauvé un bébé abandonné au bord de la route en le ramenant dans un village proche où il a fini par être adopté. En Pologne, Julia, une petite fille de trois ans, a passé la nuit en forêt après s’être perdue et a été sauvée par son chien qui lui a tenu chaud.
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En Nouvelle-Zélande, George, un Jack Russel terrier, a sauvé la vie de cinq enfants (et a perdu la sienne) en faisant face à deux pitbulls féroces. Balto a quant à lui sauvé la vie d’une centaine de personnes en ramenant le sérum qu’il fallait pour les soigner de l’épidémie de diphtérie.
Le fameux chien-loup a sa statue au Central Park. Comme Togo ? Exactement pareil, Togo n’est en fait que le héros oublié de cette course. Et le film d’Ericson Core est là pour lui rendre un bel hommage.