Lomé, réputée pour être une ville où il ne fait jamais nuit, tend à laisser ce surnom. Malmenée par la crise sanitaire, la capitale semble jeter l’éponge à la veille de la fête de Noël et du nouvel an.
Bars fermés ou timidement ouverts, cafétérias sans visiteurs et les dègueteries qui font grise mine à cause d’une clientèle qui a d’autres préoccupations. Mesures restrictives de l’Etat à cause du COVID-19 entrainant une crise économique qui ne dit pas son nom, tout porte à croire que l’engouement pour les loisirs ou les divertissements des soirs de fête ne sont que de lointains souvenirs du passé.
Pour Adziwonou Amini, gérante d’une Fast Food à Bè-Kpota : « la crise sanitaire a laissé une trace indélébile dans nos activités. En temps normal, la clientèle abonde dans les bars et restaurant durant les périodes de fête et nous faisons un bon chiffre d’affaires. Jusqu’à présent, les visiteurs tardent à venir à cause du couvre-feu ».
Difficile mais sans réelle approche de solution, les gérants ne pourront que subir les dommages collatéraux de la crise. Pour l’heure, nombreux sont ceux qui espèrent que la donne changera dans les prochains jours.