La lutte contre la corruption ne saurait pas, seulement, être le combat des gouvernants. L’implication des citoyens et des acteurs de la société civile est nécessaire pour en venir à bout.
Une quarantaine d’acteurs de société civile et des professionnels des médias public et privé regroupés au sein du Réseau anti-corruption (RAC-Togo) participent, depuis ce lundi 18 février, à une formation sur les outils de contrôle citoyen de l’action publique (CCAP) ; et ce, en conformité avec le cas spécifique du Togo.
Le projet est soutenu par la délégation de l’Union européenne au Togo et vise à créer un cadre d’information et d’échange pour renforcer la capacité des acteurs sur le sujet.
A terme, il s’agit de les amener à une intégration efficiente dans l’action gouvernementale de lutte contre la corruption au Togo.
« Il s’agit de mettre à jour des connaissances que nous avons de façon disparate dans un ordre donné pour voir en quel sens notre réseau peut contribuer à ce que nous appelons une forme de gouvernance partagée entre l’État, la société civile et d’autres entités », a souligné Simone Dakitche, Secrétaire générale du comité d’administration du RAC-Togo.
Il est à noter que le Réseau Anti-Corruption (Rac-Togo) a été créé en 2015. Il a pour objectif principal d’aider le gouvernement à venir à bout de la corruption.