Toute interdiction doit trouver des alternatives. En réponse à l’interdiction par le gouvernement de l’extraction du sable et du gravier marin, un projet de renforcement par des activités génératrices de revenus pour femmes et jeunes est lancé par le gouvernement togolais.
Financé à hauteur de 614 millions de francs CFA, par le fonds pour l’environnement mondial FM à travers la FAO, le projet s’exécute sur une période de 30 mois.
Le projet-ci lancé vient avec ces activités génératrices de revenus résoudre l’épineux problème d’emploi sur le littoral.
Le projet se veut une alternative pour éradiquer ce phénomène de dégradation des écosystèmes du littoral.
« Pour ce projet, nous allons financer des femmes et des jeunes qui s’adonnent au maraîchage, à l’aquaculture et à la transformation du poisson », informe le chargé de programme à l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO-Togo), Oyétundé Djiwa.
« Nous allons aussi faire des activités de protection de l’environnement notamment les mangroves parce que ce sont les seuls écosystèmes particuliers de ces zones-là et qui sont en dégradation » ajoute-t-il.
Ce projet vient en remplacement au projet d’appui à la valorisation des produits forestiers non-ligneux également financé par la FAO.
Le Togo comme d’autres pays de la sous-région est confronté, depuis de nombreuses années au phénomène de l’érosion côtière. Cette dernière cause de graves conséquences aux populations riveraines.
Il s’agira à la fin du dit projet d’offrir aux populations bénéficiaires un niveau de vie amélioré face aux changements climatiques, que leur résistance soit renforcée et que leurs conditions de vie, et que leurs potentiels soit développés.