La liberté de manifestations à caractère revendicatif est une réalité à l’Université de Lomé depuis des années. Ces manifestations sont généralement organisées par des mouvements estudiantins et finissent parfois par des affrontements entre étudiants et forces de sécurité.
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Pour un campus apaisé qui veut préserver les valeurs du vivre ensemble au sein de la communauté universitaire et face à la montée, ces dernières années, de mouvements et associations professionnels dont les revendications corporatives ne sont pas toujours sans incidence néfaste sur le fonctionnement normal des activités à l’Université, l’équipe dirigeante actuelle sous la houlette du Professeur Dodzi Komla Kokoroko, a trouvé nécessaire de mettre sur pied une commission chargée de mener une réflexion sur la sécurisation des manifestations à caractère revendicatif sur le campus.
La commission sécurité des manifestations (COSEM) à l’Université de Lomé, composée d’enseignants-chercheurs, d’étudiants, de syndicalistes, de membres du personnel administratif de l’UL et de personnes ressources provenant de différentes catégories de la société togolaise, notamment un représentant de la cour suprême, un colonel de la gendarmerie nationale, un commissaire principal de la police nationale, des défenseurs des droits de l’homme, des hommes de média, avait pour missions :
- d’analyser les causes et les dysfonctionnements des manifestions à caractère revendicatif sur le campus ;
- de proposer une procédure décrivant clairement toutes les étapes pour l’autorisation ou le refus de manifester ;
- de structurer un manuel de conduites à tenir par chaque catégorie composant la communauté universitaire lors des manifestations non autorisées, violentes et d’intervention des forces de sécurité ;
- d’identifier les termes mal compris du glossaire de la sécurité sur un campus et formuler des définitions claires à l’usage de toute la communauté.
Des résultats des travaux de cette commission et dans une démarche participative, le Président de l’Université de Lomé, le Professeur Dodzi Komla Kokoroko, signe et rend public un arrêté en parfaite adéquation avec les recommandations de la commission.
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En trente-cinq (35) articles, l’arrêté portant organisation, gestion et sécurisation des réunions et manifestations à l’Université de Lomé se structure en cinq titres dont les dispositions générales et celui consacré aux dispositions transitoires et finales.
Ce texte consensuel auquel s’ajoutent d’autres chantiers réalisés au profit de la communauté universitaire de Lomé relativement à ses conditions de vie et de travail, s’inscrit dans le cadre des grandes réformes entreprises par l’équipe dirigeante de l’Université de Lomé durant ces trois dernières années.
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Avec Université de Lomé