Les descentes des élèves dans les rues pour revendiquer leurs enseignants se multiplient depuis la sanction imposée aux enseignants grévistes.
Le général Damehame Yark, ministre de la sécurité et de la protection civile ne semble pas être content de la situation. Il a appelé les uns et les autres au calme ce lundi 4 avril 2022.
« Il y a un problème entre l’enseignant et l’Etat, ce n’est pas le problème de l’élève. L’élève, son problème, c’est de venir trouver un professeur qui va lui dispenser les cours. Un point barre. Le gouvernement est en train de remplacer ceux qui sont renversés à la fonction publique. En quoi cela regarde les élèves ? », a-t-il déclaré lundi sur la radio Nataan, la voix des savanes.
Selon lui, ce n’est pas à l’enfant de dire à son père ce qu’il doit faire. « Jusqu’à preuve du contraire, c’est les parents qui payent l’écolage de leurs enfants », a-t-il ajouté.
Pour le ministre, les élèves qui sont sortis pour aller casser la préfecture et descendre le drapeau national ou pour caillasser les voitures des gens, s’exposent à la rigueur de la loi.
« Ils doivent faire attention. L’auteur d’une violence est passible devant le juge. La violence volontaire est incriminée par le code pénal par 12 ou 24 mois de prison », rappelle-t-il.
Le général Yark demande alors aux parents, aux enseignants et aux élèves de prendre leurs responsabilités, chacun en ce qui le concerne.
Contre les actes de vandalisme, il dit avoir donné des consignes aux gendarmes et aux policiers. « J’ai dit aux policiers et aux gendarmes, il faut les observer. Mais s’ils sont violents, il faut utiliser les gaz lacrymogènes et les enfumer. On ne peut pas accepter ça ».
Avec Global actu
