Les jugements d’environ 60 dossiers de présumés criminels pour le compte de l’année judiciaire 2018-2019 ont débuté depuis ce lundi 15 juillet à la Cour d’assises de la Cour d’Appel de Lomé.
Au rang des affaires qui ont attirés l’attention du public figure celle du Sieur E. H., âgé de 34 ans, peintre-dessinateur demeurant et domicilié à Tado, dans le Moyen Mono, célibataire sans enfant, accusé de pédophilie.
Lire aussi : Une lesbienne détourne la femme de son grand frère
Les faits
Les faits remontent à 2014, le mardi 2 septembre. Ce jour fatidique, deux mineures, alors âgées de 11 et 13 ans, se promenaient ensemble dans le village de Tado (160 km Nord-est Lomé) pour la vente des produits confiés à elles par leurs mères ; l’une avec des produits pharmaceutiques et l’autre des gâteaux.
Au cours de leur trajet, les deux mineures se rendirent au domicile du nommé E. H. qu’elles avaient croisé quelques jours auparavant et qui leur avait acheté des produits pharmaceutiques en vue de lui proposer à nouveau leurs produits.
Lire aussi : Le Ghana annonce une carte d’identité pour les non-ghanéens, voici le tarif
Profitant du fait qu’il était seul à la maison, l’homme leur fit voir un film p*rn*graphique qu’il avait dans son portable ; ce qui n’a pas manqué d’attiser le désir se3uel des deux mineures. Tour à tour, il les soumet à des rapports se3uels.
La démarche qui trahit le pédophile
Arrivées à la maison, les fillettes se turent de raconter les faits à leurs parents. Cependant, le lendemain matin, la démarche inhabituelle de l’une attira l’attention de sa mère, qui n’a pas manqué de la soumettre à un interrogatoire.
La fillette lui avoua les faits. Elle procéda à une vérification de ses parties intimes et découvrit qu’un liquide de couleur blanchâtre y coulait. La mère fit appelle à son époux qui après les mêmes constats saisi la gendarmerie.
Les aveux
Ainsi, E. H. fit appréhendé puis inculpé de pédophilie. Tant à l’enquête préliminaire que devant le magistrat, il reconnaît les faits, mais soutient avoir entretenu des rapports sexuels, l’une après l’autre dans sa chambre avec le consentement préalable des deux mineures.
Devant la Cour d’assises de Lomé
Ces faits sont punis par l’article 393 du code de l’enfant. L’avocat général ayant requis 13 ans de prison, l’accusé a été finalement condamné à 5 ans de réclusion criminelle et doit payer une somme de 250 000 FCFA en titre de dommage et intérêt, rapporte Togotopnews.