Dans un entretien accordé récemment à la télévision togolaise, Eric Tamandja, point focal de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA), a lancé un vibrant appel à la jeunesse et présenté les défis actuels en termes d’employabilité.
Celui qui est également Secrétaire permanent de la Coalition Nationale pour l’Emploi des Jeunes (CNEJ), soutient que « l’orientation fondamentale (de la PIA, NDLR), c’était de nous assurer que l’économie togolaise crée plus de richesse et plus d’emplois ».
Et d’ajouter : « Ce n’est plus une question de former les jeunes, mais c’est une question de d’abord créer l’emploi et ensuite former les jeunes pour occuper les postes ».
« Le conseil que je donne aux jeunes, c’est de s’assurer qu’ils ont un métier. Que j’ai une licence en Psychologie, en Anglais, dans les sciences soft comme on le dit, il va falloir avoir un métier sur lequel on se forme durant deux ou trois mois et on est disponible pour être occupé. Donc c’est la formation métier qui importe aujourd’hui, ce n’est plus le diplôme qui compte » , a-t-il laissé entendre.
Selon les promoteurs, la PIA – implantée sur près de 400 hectares à Adetikopé (15 km au nord de Lomé) – a pour vocation, la création de chaînes à haute valeur ajoutée (particulièrement dans l’industrie textile), l’approvisionnement en matières premières brutes, la fabrication sur place et l’exportation des produits finis.
35 000 emplois directs devraient être créés au cours des 4 prochaines années. Toutefois, la PIA envisage de porter le nombre d’emplois total à plusieurs millions d’ici 2030.