2 840 cas d’accidents dont 286 décès ont été recensés au premier semestre 2018. Parmi les décès, 167 cas impliquaient des engins à 2 roues.
Même si des sensibilisations sont faites pour attirer l’attention des usagers sur les mesures de prudence, il n’en demeure pas moins que les mécanismes en place après un accident jouent un rôle important pour sauver la vie des accidentés après le drame.
Le transport médicalisé des accidentés et le coût de la prise en charge sont deux problématiques à prendre en compte dans les différentes approches de solution pour juguler l’hécatombe, a évoqué ce jeudi, Professeur Abalo Grégoire Anani, chef du Service de Chirurgie Traumatologie et Orthopédie au CHU Sylvanus Olympio.
Après un accident, le délai avant le début des soins est un enjeu important d’où la nécessité des transports médicalisés des accidentés, car la bataille se gagne depuis le lieu de l’accident, a-t-il expliqué.
Deuxième problématique, soulève-t-il, celui du coût de la prise en charge. Même s’il y a l’assurance, il y a toujours un retard pour l’achat des matériels de prise en charge, déplore-t-il.
La solution serait l’activation du Fonds de garantie routier pour faciliter la prise en charge rapide des accidentés en mettant à disposition des matériels, a-t-il plaidé.
