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Togo / Prostitution : le phénomène se digitalise

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Services de messagerie instantanée, réseaux sociaux, applications de rencontres… de nos jours, le ‘‘plus vieux métier du monde’’ a de plus en plus tendance à quitter la rue pour s’appuyer sur les Tics, et ça marche. Vu de ce fait, la prostitution a de beaux jours devant elle, de toute évidence, vu l’ampleur qui la caractérise. A en croire les observateurs, le Togo n’échappe pas à cette réalité.

En effet, la prostitution en ligne au 228 connaît un essor fulgurant depuis quelques années, surtout avec la vulgarisation de l’internet, et à la faveur des réseaux sociaux. On pourrait même être tenté de croire qu’elle a supplanté celle de la rue. Selon certains initiés, ce serait « encore plus facile que commander une pizza ».

Le phénomène s’explique par la facilité avec laquelle on peut s‘offrir les services d’une professionnelle du sexe grâce à certaines plateformes sur les réseaux sociaux notamment. Pour ce faire, il suffirait d’intégrer des groupes très discrets ou simplement d’écrire à certains numéros tout en suivant certaines consignes.

Généralement, il s’agit de réseaux bien organisés, parfois avec des branches internationales avec un ou plusieurs administrateurs capables de vous mettre en contact avec la personne de votre choix pour assouvir votre libido. Mais encore, tout dépend de combien on est prêt à débourser.

Séna, un jeune actif sur Internet explique : « C’est sur une plate-forme sur laquelle j’ai été contacté, apparemment, c’était une femme.  Et après, on a discuté inbox, car la personne m’a envoyé ses photos. Tout ce que j’avais à faire, c’est lui envoyer une certaine somme pour son déplacement et lui remettre le reste dès qu’elle viendra ».

Ce genre d’expériences ne sont pas si extraordinaires. Dans de nombreux autres cas, nos interlocuteurs ont déclaré que « c’est presque du tout cuit ». Cela dit, il faut savoir raison garder et montrer de la prudence en toute chose. En vérité, « le numérique facilite la dissimulation, l’anonymat et la discrétion qui permettent de développer des activités illicites », affirme un autre.