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Togo : que comprendre des rites Evala ?

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Les luttes Evala débutent ce samedi 13 juillet 2019 dans la région de la Kara. C’est une forme de lutte traditionnelle dont la finalité consiste à renverser son adversaire et à prouver son autorité sur l’autre.

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Les combats se déroulent par équipe de 5 jeunes hommes de 18 à 20 ans. Les techniques semblent assez peu structurées. Chaque combat se termine par la victoire du concurrent ou par un nul à la limite du temps de combat. Aucun classement final n’est établi, seul subsiste le comportement valeureux des lutteurs.

Mais que comprendre des rites Evala ?

Les populations de la région de la Kara possèdent une diversité de danses et rites dits traditionnels et « initiatiques ». Nous avons entre autres les rites ‘Akpéma’, ‘Evala’ et ‘Sow’.

Evala est la toute première initiation du jeune kabyè. Il lui permet le passage de la vie d’adolescent à l’âge adulte. Avant d’être soumis à ces rites, les jeunes sont longtemps préparés psychologiquement et physiquement. Un jeune qui se dérobe à cette initiation subit des représailles des sages, de ses parents et de la société entière. Il est en quelque sorte exclu de la communauté.

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La finalité première de cette opération est d´habituer le jeune à l’endurance, au courage et au stoïcisme. L’aspect culturel de l’événement est rehaussé par les sacrifices que l’adolescent doit consentir : jeûne, abstinence sexuelle et les scarifications qui sont les signes extérieurs du guerrier.

L’aspect traditionnel de la cérémonie se révèle par la présence des sages de la communauté. Ce sont ces sages qui veillent au respect des règlements, assurant la direction et l’arbitrage des tournois.

Les dates auxquelles se tiennent les cérémonies sont fixées par la consultation des oracles suivies de l’autorisation accordée par le grand prêtre appelé ‘Tchodjo’. Après les luttes, les prêtres traditionnels font une tournée dans les lieux sacrés pour remercier les ancêtres d’avoir permis la cérémonie.

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Les rites ‘Akpéma’ quant à eux sont destinés aux jeunes filles. Elle marque pour elles le passage de l’état de jeune fille à celui de femme.