L’homosexualité a été longtemps classée comme un tabou, généralement en Afrique. Au Togo, être homosexuel en exerçant son droit de choisir cette orientation sexuelle est une mauvaise idée. En effet, l’homosexualité est considérée par la société togolaise comme un comportement non-conforme à l’ordre social. Pour preuve, la loi réprime sévèrement la pratique.
Notons que le code pénal togolais définit en son article 393 l’homosexualité comme “tout acte impudique ou contre nature commis avec un individu du même sexe que soi”. Et il le punit d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 1 000 000 à 3 000 000 francs CFA.
Cela dit un constat a révélé que l’homosexualité prend de l’ampleur. La pratique tend à être acceptée plus ou moins de nos jours. Et à priori, le statut homosexuel d’une personne n’est pas de facto un billet aller simple pour les prisons togolaises. Dans cet ordre d’idées, Me Godwin Aményinu, avocat au barreau du Togo explique : « Aux yeux de la loi pénale, c’est l’acte homosexuel qui est puni. C’est-à-dire, c’est un rapport entre deux hommes ou deux femmes qu’on punit. »

Et l’avocat d’ajouter, « c’est un préjugé de croire qu’on peut être jugé pour délit d’homosexualité une fois que quelqu’un vous accuse sans preuves ». Au demeurant, il est intéressant de retenir que sans flagrant délit, condamner une personne pour homosexualité au Togo est contraire à la loi.