« Oléyia ? Inh. Tu as combien ? Bal Kpo. » , chantait le désormais incontournable groupe Toofan au sujet des conducteurs de Taxi Moto.
Cette mélodie était loin d’être anodine tant, les Zedman (ou Zémidjan) sont devenus omniprésents dans le quotidien des Loméens.
Qui appelle-t-on pour une course en ville vite fait ? Zémidjan. Qui appelle-t-on lorsque son engin de déplacement est en panne ? Zémidjan. Aucun endroit n’a de secret pour les Zedman, même ceux les plus difficiles d’accès. Dans certains milieux, ils font office d’ambulance voire de corbillard de fortune.
Mais, depuis peu, un tout nouveau genre de Zémidjan fait fureur dans la capitale togolaise : Olé Moto.
Vous l’aurez certainement croisé. Ceux-ci sont vêtus d’une blouse verte roulant avec un engin de la même couleur, targuées Olé.
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Contrairement au tarif que le client négocie habituellement avec les Zedman et qui peut parfois devenir source de discorde, la particularité des Olé est qu’ils sont munis d’un compteur qui facture la distance à raison de 50 francs Cfa par kilomètre.
Les Zedman se fâchent
Les passagers réguliers de Taxi Moto plébiscitent tout d’un coup les Olé. À dessein. Selon eux, ces derniers sont beaucoup plus avantageux. D’aucuns préfèrent attendre qu’un Olé passe tel un messi pour sauter dessus. Il n’est pas rare de voir des personnes se disputer un Olé.
Il n’en faut pas plus, pour irriter les Zémidjan qui accusent ceux-ci de gâter le business. Affaire à suivre…