Les violences sexuelles sur les mineurs, au Togo, sont punies sévèrement par la loi, notamment les articles 393, 396 et 398 du code de l’enfant voté en 2007.
Dans ces circonstances, aucun argument ne pourra permettre au violeur de sortir d’affaires.
Selon Me Essowasoba Augustin, Avocat au barreau de Lomé, tout homme doit se retenir devant des enfants âgés de moins de 18 ans.
« Elles peuvent provoquer parce qu’on peut avoir des situations où vous pouvez être devant une fille précoce et pensez que vous êtes avec une fille capable avec qui vous pouvez faire le sexe.
Si vous vous amusez à le faire, sachez que vous tombez sous le coup de la loi », prévient l’avocat.
Il conseille de ‘prendre du recul quand on est en face d’un enfant’.
En effet, une jeune fille âgée de moins de 18 ans est appelée soit à rester à l’école ou à suivre une formation. Un adulte qui la côtoie et commet des déviances à l’endroit de celle-ci s’expose à la rigueur de la loi.
« Ce sont des sanctions qui vont de 10 à 20 ans et il n’y a pas d’excuses. Vous ne pouvez même pas prétexter du fait que l’enfant aurait été consentant. Du fait simplement que vous ayez couché avec lui ou procédé à des attouchements sur un enfant ou un mineur c’est fini.
Que l’enfant ait accepté, que l’enfant ait demandé, vous tombez sous le coup de la loi. Cela ne se pardonne pas », a averti l’avocat.
Toute personne témoin d’un acte de viol ou de maltraitance sur un mineur doit contacter la ligne verte « 1011 » pour dénoncer l’auteur et enclencher le processus de réparation au niveau de la victime.
La prise en charge psychologique de l’enfant est très importante.