Le Togo a adhéré à l’idée du programme de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) dès les conférences de Dublin et de Rio en 1992 et renouvelé ses intentions en mars 1998 à l’occasion de la Conférence ouest-africaine de Ouagadougou sur la GIRE et des conférences suivantes. Toutefois, malgré ces intentions louables affichées, peu d’actions concrètes ont été menées dans le domaine de la GIRE au Togo.
Ainsi, les interventions dans le secteur de l’eau sont restées caractérisées par une multiplicité d’acteurs et une fragmentation des activités, avec un foisonnement d’institutions qui ont entraîné la dispersion des efforts avec des résultats peu satisfaisants aussi bien dans l’exploitation des ressources pour des aménagements productifs que pour leur gestion.
C’est dans ce contexte et pour remédier à une telle situation que le gouvernement togolais a engagé, depuis un certain temps, une politique de réhabilitation des retenues d’eau sur toute l’étendue du territoire.
Les travaux de réhabilitation de 5 retenues d’eau sont en cours actuellement dans la région des savanes au Nord-Togo.
Une délégation ministérielle composée de Noel Koutera Bataka, Antoine Lekpa Gbegbeni, et Kanfitine Issa Tchede, respectivement, ministre en charge de l’agriculture, ministre en charge de l’eau, et ministre délégué auprès du ministre de l’eau, de l’équipement rural et de l’hydraulique villageoise ont pu constater, le mardi 5 février dernier, l’évolution des travaux.
Financés sur fonds propres à hauteur de plus de 1,3 milliards de FCFA, ces ouvrages vont permettre d’augmenter la production maraichère et l’élevage.
Ils contribueront également à lutter contre l’exode rural et les émigrations, grâce aux activités génératrices de revenus qui sont favorisées.
Notons que, outre ces 5 ouvrages, 26 autres projets de réhabilitation sont à l’étude.
