Après le crédit-bail il y a trois ans, le Togo met désormais le cap sur la promotion d’un autre instrument de financement peu sollicité : l’affacturage.
Le gouvernement a adopté lundi un avant-projet de loi dans ce sens.
Le texte, qui est uniformisé dans l’UEMOA, s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par les pouvoirs publics pour soutenir les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).
En effet, l’affacturage consiste pour une entreprise à confier la gestion de ses créances à une société financière tierce afin d’obtenir des liquidités pour le financement de ses activités courantes.
Pour le gouvernement, il s’agit de “donner les outils aux TPME pour pouvoir aller se financer assez rapidement et continuer leurs activités”.
“C’est véritablement un outil économique majeur pour les TPME afin que ces entreprises puissent avoir de la souplesse et de l’agilité sur la marché”, explique le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan.
Le pays veut également aller loin, en étendant la pratique à d’autres institutions de financement plus proches des TPME : “Avant sur le système même de l’affacturage, seuls les services financiers spécialisés étaient concernés.
Aujourd’hui (avec ce texte qui est en adoption), le système est étendu aux Systèmes Financiers Décentralisés, ce qui veut dire que même avec les structures de microfinance, l’on peut également procéder à l’affacturage”, poursuit le ministre.
Avec Republiquetogolaise