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Togo/Rencontre Gouvernement-Observateurs électoraux accrédités ce mardi 18 décembre à Lomé : voici ce qui a été dit

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Le Gouvernement togolais a rencontré, ce mardi 18 décembre à Lomé, les observateurs électoraux internationaux en mission dans le cadre du scrutin du 20 décembre 2018.

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De gauche à droite : le Général, Salou Djibo, Payadowa Boukpessi, Gilbert Bawara, Prof Kodjona Kadanga, Têko Koudouwovo

Le Gouvernement était représenté par les ministres en charge de la Fonction publique, Gilbert Bawara, et de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi. Ils étaient accompagnés du Président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Prof Kodjona Kadanga du Commandant de la Force sécurité élections (Fose) 2018, le Commissaire Têko Koudouwovo.

Les observateurs internationaux et nationaux, au nombre de 2 950, ont à leur tête, le Général Salou Djibo.

Cette rencontre a permis à la délégation gouvernementale de faire un briefing à l’endroit des observateurs en vue de les rassurer de la transparence du scrutin et de la sécurité qui l’entoure.

Le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara a, dans son message, expliqué les démarches en vue des législatives consensuelles.

« Le Gouvernement et sa majorité étaient totalement ouverts à la nécessité de faire évoluer  les institutions, d’opérer les réformes constitutionnelles, de consacrer le mode de scrutin à 2 tours, de limiter le nombre de mandats présidentiels à 2, de recomposer la cour constitutionnelle et d’examiner tout ce qui peut être fait pour consolider le cadre électoral et garantir davantage les conditions d’organisation de scrutins transparents, fiables, crédibles et irréprochables. Mais il y avait une divergence de fond parce que la coalition des 14 partis estimait que ces réformes doivent avoir un effet rétroactif avec pour objectif de consacrer l’impossibilité pour le président de la République actuel de se porter à nouveau candidat à toute future élection présidentielle. »

« Le Gouvernement et sa majorité s’inscrivant dans le respect des principes juridiques, de l’Etat de droit qui nous paraissent basiques, estimaient qu’il faut ces réformes dans un esprit impersonnel et neutre qui contribue à la consolidation, au renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit au Togo. Et qu’en revanche, au-delà de la possibilité pour la Cour constitutionnelle d’examiner la recevabilité, la validité des candidatures, il revient à chaque parti et regroupement de partis politiques de choisir librement ses candidats aux différents scrutins », a-t-il indiqué.

De son côté, le ministre en charge de la Décentralisation territoriale a rappelé le cadre électoral en cours. « Nous avons une Céni de 13 membres sur les 17 requis par la loi. Et le code électoral est clair. La Céni travaille pleinement et délibère en toute légitimité à partir de 9 membres sur les 17. Donc la Céni a commencé son travail depuis le 25 octobre 2017 avant la pause suggérée ».

« Après la reprise des travaux à l’issue du sommet du 31 juillet 2018, la Céni a repris ses travaux et a travaillé jusqu’à ce que nous soyons prêts pour l’élection du 20 décembre prochain. Ça fait plus de 9 mois que le processus électoral a démarré », a-t-il déclaré.

Le Président de la Céni a, quant à lui, insisté sur les dispositions en vue des législatives transparentes. « 2 auditeurs du fichier électoral ont été dépêchés près de la Céni juste après la période du recensement du 1er au 27 octobre et avant la prorogation exceptionnelle. C’est dire que ces auditeurs ont commencé par travailler avec la Céni sur le fichier primaire. Ils ont travaillé avec nous de bout en bout jusqu’au 13 décembre 2018 où nous avons eu le fichier définitif ».

Le système sécuritaire mis en place pour ces législatives a été abordé par le Commandant de la Fose 2018. « Soyez rassurés que vous êtes en sécurité sur notre territoire. Mis à part le plan de sécurité de façon générale, nous avons au sein de la Fose, un point focal qui est chargé de la sécurité des observateurs », a-t-il dit.

Le chef de mission des observateurs nationaux et internationaux, le Général Salou Djibo, a précisé l’objet de la mission qui les attend. « La campagne électorale se passe très bien avec ce que nous avons vu. Pour le moment, nous n’avons pas rencontré des difficultés. Tout se passe très bien. Personne n’est empêché de faire sa campagne. Nous attendons le jour j pour pouvoir écouter, observer et également rendre compte à nos chefs », a-t-il insisté.

Il est à préciser que ces 2 950 observateurs sillonneront au cours du scrutin les 8 488 bureaux de vote installés sur l’étendue du territoire national.