En cette fin d’année, la police togolaise a repris les tests d’alcoolémie sur toute l’étendue du territoire togolais, et ce, avec un nouvel aménagement : les tests de stupéfiants.
Comment les usagers de la route ont-ils accueilli la nouvelle ? Une question pour laquelle l’équipe de L-Frii.com est descendue sur le terrain.
« C’est une bonne initiative pour une fois », nous a confié Innocent, conducteur de taxi moto. « Étant donné que c’est la période des fêtes, de nombreuses personnes ne vont pas exagérer leur consommation d’alcool. Concernant la drogue, aucune idée. En tout cas, les fêtards peuvent toujours compter sur nous. Ça fera plus de clients, donc plus d’argent avant l’heure du couvre-feu » , a-t-il renchéri.
Mansour, un autre usager, explique que « c’est un effort du gouvernement certes, mais ce n’est pas forcément la solution. Être complètement sobre avant de prendre un volant ou le guidon de son engin est une notion qu’on apprend durant le permis. Qu’en est-il du processus d’obtention du permis moto ou ça ne me regarde pas. Le Togolais a besoin d’être sensibilisé sur les dangers de la route en cette fin d’année ».
De façon générale, les usagers ont souscrit à l’idée, et ont même soulevé quelques inquiétudes. « En cas d’infractions, quelle est la sanction ? Elle doit être bien sévère. Les gens conduisent comme des fous cette fin d’année. On ne comprend pas ! », a pesté Solim, étudiante à l’Université de Lomé.
Somme toute, après des réjouissances bien arrosées, évitons de prendre immédiatement le volant ou le guidon. Notons que rien ne permet de diminuer les effets de l’alcool dans le sang. Personne n’est ‘‘immunisé’’, peu importe la taille, la corpulence, ou encore le sexe.
Il est conseillé de prendre la route, au plus tôt, 30 minutes après le dernier verre, le 2è précisément ! Autrement, faites garer votre engin en un lieu sûr et rentrez chez vous en taxi ou avec en ‘zémidjan’.
