Au cours de notre existence, il arrive que l’on ressente le besoin d’être accompagné par une personne, souvent de sexe opposé, à laquelle on pourra vouer amour, fidélité, et qui pourrait composer avec les objectifs qu’on poursuit pour soi-même.
Dans cette quête de l’amitié devant déboucher sur une relation amoureuse sérieuse, la plupart n’hésite pas à se jeter corps et âme dans la recherche de cette unique moitié, quand d’autres se réfèrent à un tiers, un ami, un parent, ou plus encore un responsable religieux pour trouver gain de cause.
Cette pratique peut sembler outre mesure pour certains jeunes hommes et femmes. Surtout quand il s’agit de l’être avec lequel ils devront partager le restant de leurs jours.
« Je suis protestant, et sans vouloir tirer à vue sur les autres confessions religieuses, je trouve un peu osé que mon pasteur choisisse ma future conjointe pour moi », soutient Constant, la trentaine entamée.
Et de renchérir : « Ce n’est pas comme s’il me connaissait parfaitement, qu’il savait quel genre de femme peut m’intéresser, surtout s’il s’agit de vivre avec ».
Un avis amplement partagé par Edith, 25 ans, qui pense que c’est à l’homme et à la femme de se choisir entre eux, et non, à un responsable religieux qui pourrait y mettre son grain de sel. « Le pasteur peut venir pour concilier, résoudre les problèmes, et accompagner le couple », complète-t-elle.
Et pourtant, bon nombre de raisons imposent à d’autres confessions d’accepter que l’avis du pasteur ait une incidence sur le choix du conjoint, ou de la conjointe.
« Dans mon église, on évite au maximum d’avoir des jeunes de la trentaine non mariés, à cause du délit de fornication, et de toutes ses conséquences. Et pour ce faire, il arrive parfois que le pasteur, sous couvert du Saint-Esprit, choisisse une fidèle pour un bien-aimé », raconte Ebénezer.
« Mais l’homme doit absolument être de la même paroisse que la femme ; par ailleurs, il peut aussi arriver qu’un ou qu’une fidèle ait reçu sa vision concernant celui ou celle qui est censé être sa moitié, et qu’il ait besoin de l’aval du pasteur pour confirmation ».
Un avis qui en dit long sur l’importance de l’opinion d’un pasteur sur la gestion des relations de couple.