La sécurité a été hautement renforcée au Nord du Togo sur tout le long de la frontière entre le pays et le Burkina-Faso.
Des individus armés non encore identifiés y avaient attaqué un poste des Forces armées togolaises (FAT) dans la nuit du 9 au 10 novembre 2021.
Le chef de l’Etat togolais s’est rendu 2 fois de suite sur les lieux. De nouvelles directives sont données aux populations alors qu’une sorte de couvre-feu est en cours dans la zone.
Au lendemain de l’attaque terroriste de Sanloaga, le ministre de la sécurité et de la protection civile avait confié qu’un renfort a été envoyé dans le Nord-Togo pour appuyer les éléments de l’opération Koundjoare.
Le général Damehame Yark avait également indiqué que les contrôles sont renforcés afin de ne pas laisser de place aux agresseurs qui cherchent à gagner du terrain.
Mais dans la zone en question, il faut dire que la vie n’est plus comme avant l’évènement de la nuit du 9 au 10 novembre.
En effet, à la suite de l’attaque, le Togo a rapidement déployé des troupes le long de la frontière avec le Burkina Faso.
Selon les populations de Kpendjal notamment, il s’agit d’une arrivée massive des troupes togolaises pour renforcer la sécurité sur la frontière Togolaise.
Plusieurs habitants de la zone ont confirmé une sorte de verrouillage hermétique du cordon frontalier par les éléments togolais.
Ces derniers ont assurément édicté un nouveau code de conduite aux populations. On apprend que les habitants des hameaux les plus reculés sont priés de regagner les grands centres la nuit venue. Des instructions leur sont également données pour signaler tout mouvement suspect.
D’aucuns parlent carrément d’un couvre-feu qui aurait été instauré depuis le 11 novembre dernier sur toute la zone frontalière avec le Burkina et qui prend effet dès 18h30 sonnantes.
Avec togobreakingnews.info