L’information a fait l’effet d’une bombe sur la toile ce soir du lundi 30 août 2021. En effet, dans un communiqué, l’Association des techniciens radiodiffusion du Togo (ATRT) a ordonné à tous ses membres de suspendre la diffusion des chansons de Santrinos Raphael.
Et pour cause, l’auteur de la « Maladie d’amour » est accusé d’être complice d’une campagne de dénigrement des médias togolais opérée par « son blogueur ». De quoi faire réagir plus d’un sur les réseaux sociaux.
Même si l’ATRT n’a pas nommément cité le blogueur en question, tous les regards sont tournés vers le blogueur, analyste socioculturel et chroniqueur polémiste Samuel Saam, qui dans une de ses publications du 19 juillet 2021, avait taclé les médias togolais, juste après le retour de Santrinos de sa tournée médiatique en Côte d’Ivoire. Un post qui avait suscité des réactions, amenant d’ailleurs le blogueur à présenter des excuses tout en expliquant que sa démarche n’était pas dans le sens de dénigrer.

Alors surpris par la sortie de l’ATRT en ce jour, celui qui se fait appeler le Daïshi des blogueurs n’a pas manqué de réagir.
Voici l’intégralité de sa réaction
1- ACCUSATIONS
Santrinos Raphael est à accusé d’être complice d’une campagne de dénigrement lancé contre les médias togolais.
Santrinos est un artiste togolais qui produit des chansons sous la houlette de la maison de production MANSA groupe, premier du nom au Togo. Il est bien encadré par un staff composé de plusieurs personnes qui travaillent ardemment pour la mise en avant du projet qu’il constitue. Dans son staff, il y a un attaché de presse qui est bien connu dans l’univers des médias et qui entretient de très bonne relation avec chaque entité médiatique du pays. Santrinos Raphaël et son staff répondent toujours présent lorsqu’on les invite pour des émissions radiophoniques ou télévisées sur le territoire togolais lorsque leur emploi du temps le permet ce qui prouve une considération pour chaque média existant sur le territoire togolais qu’il soit petit comme grand. Ni l’artiste, ni son staff n’a jamais tenu un discours profane à l’endroit d’un média togolais. Santrinos Raphaël et son équipe entreprennent jusqu’à présent de très bonnes relations avec tous les médias togolais, et il n’y a jamais eu de campagne de dénigrement lancé contre un quelconque média sur le sol togolais auquel l’artiste a participé
2- CAMPAGNE DE DÉNIGREMENT LANCÉ PAR UN BLOGUEUR DE SANTRINOS CONTRE LES MÉDIAS
Santrinos ne possède aucun blogueur et ne peut en posséder. Un blogueur est une entité indépendante qui œuvre dans une totale liberté d’expression (selon les normes juridiques s’il est instruit). Santrinos est un artiste dont les œuvres font parler tout le monde sur la toile. Au moins 100 fois par jour le nom de Santrinos est mentionné sur la toile, que ça soit dans un article ou dans un commentaire. Avec plus de 700.000 abonnés sur Facebook et plusieurs fans dans toute l’Afrique, Santrinos est un jeune artiste dont parle tout le monde sur la toile car les sujets croustillants autour de sa modeste carrière abondent. Plusieurs événements suscitent des commentaires sur les réseaux (les buzzs de vestes etc), ce qui est tout à fait normal en tant qu’artiste star de son pays.
Aucune campagne de dénigrement contre les médias togolais n’a été lancé par un blogueur sur la toile. Le blogueur premier du nom dans le secteur de la musique est Samuel Saam le Daïshi et il est connu pour ses analyses culturelles ayant pour but de réveiller les consciences dans le monde culturel pour une évolution future.
3- SANTRINOS RAPHAEL CONSIDÉRÉ COMME INGRAT POUR AVOIR VU LA PUBLICATION DE SON BLOGUEUR SANS RÉAGIR
D’abord aucun homme sur terre n’est capable d’affirmer avec certitude ce que son prochain voit ou ne voit pas. Ce qui en clair signifie dans un premier temps qu’il est stupide d’affirmer que l’artiste a vu la publication dont fait mention le communiqué.
En ce qui concerne sa réaction au cas où il aurait vu, il est important de noter qu’un artiste de la chanson a pour devoir de chanter. En aucun cas son rôle ne consiste à répondre à tout ce qui se dit sur la toile, sauf s’il le souhaite lui-même. En d’autres termes, Santrinos n’a pas le devoir de répondre à une analyse qui l’emploie comme un simple exemple. Il a le droit de réponse en cas de critiques concernant sa carrière, mais encore est-il qu’il est le seul capable de décider de son usage. Il n’y a juridiquement aucune punition légitime pour ça.
En conclusion, aucune partie de ce communiqué ne présente des raisons valables qui mènent à suspendre les chansons de Santrinos Raphaël, sauf l’aigreur et la méchanceté gratuite de ce groupuscule qui ne représente pas la plus haute autorité d’un média. Un média ne se limite pas à un ou deux techniciens, il y a des directeurs et une hiérarchie bien constituée. Cependant, je tiens à informer tout le monde que le groupe auteur de ce communiqué n’a pas eu le courage de mentionner le nom du blogueur en question, ce qui démontre simplement une conspiration basée sur un gros vide dont le but est de détruire le projet Santrinos. Mais c’est un poteau bien tapé d’avance. Manciiiii.
Daïshi El Salazar