« Les activités reprendront normalement dès la levée de ces restrictions ». Sur cette note d’espoir, le Directeur des Transports routiers et ferroviaires (DTRF) par intérim, Tadjudini Dermane conclait le communiqué du lundi 21 décembre 2020 relatif à la suspension des examens de permis de conduire « jusqu’à nouvel ordre ». Et c’est ainsi qu’a démarré la descente aux enfers des propriétaires d’auto-école.
En effet, cette décision intervenue six mois environ après la reprise de ces examens déjà suspendus lors de la première série de restrictions liées à la pandémie, a été motivée par les mesures restrictives émanant du gouvernement, en fin d’année sur toute l’étendue du territoire. Mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus notamment l’interdiction de rassemblement de plus de quinze (15) personnes.
« La santé d’accord, certes, mais il faut survivre d’abord ». Voilà comment se résume la réponse de nombreux gérants d’auto-écoles que nous avons apostrophé.
C’est le cas de Hervé pour qui : « c’est vraiment difficile en ce moment. Nous ne travaillons pas. Il faut faire des business ici et là pour pouvoir arrondir les fins de mois ». Et de renchérir « Jusqu’à nouvel ordre, c’est quand ? Le gouvernement pense à notre santé, c’est bien mais ce n’est pas fini ».
Même son de cloche chez Atakouma : «Nous ouvrons le matin, mais il n’y a presque personne de toute la journée, vu que les examens sont suspendus. Les clients préfèrent faire autre chose pour le moment. En tout cas moi, j’utilise beaucoup les réseaux sociaux pour balancer des offres et faire la publicité de ma structure. L’Etat doit nous aider. »
Tout compte fait, les activités reprendront normalement dès la levée des interdictions. La crise financière liée à la pandémie alors ne sera qu’un mauvais souvenir.