Les ‘chambres de passage’ appelées également auberges sont pour les propriétaires de bars un moyen de satisfaire les pulsions sexuelles de leurs clients.
Selon un tenancier de bar, la clientèle y est très variée. ‘Ici, c’est le lieu par excellence des prostituées. Souvent, ce sont les jeunes qui les accompagnent.
D’autres jeunes aussi qui ont des petites amies, mais qui ne peuvent pas faire l’amour avec elles chez eux viennent ici. Les hommes mariés viennent également avec leur maîtresse », a-t-il confié.
Logiquement, l’accès à ces lieux devraient être interdit aux mineurs et aux élèves par les gérants des auberges.
Cela n’est pas le cas dans la commune de Vo 2. Une situation qui a interpellé le maire de la commune Messan Kokou Gnavo à vivement condamner cette attitude.
Dans un communiqué, il exhorte les propriétaires et gérants de ces lieux de loisirs à arrêter ce phénomène. Les contrevenants seront sanctionnés, prévient-il.
« Cette attitude est à condamner car elle est l’une des causes des grossesses précoces et non désirées très élevées dans le milieu », écrit-il.
Le maire dit avoir également fait le constat de ce que des bars sont ouverts dans des maisons habitées. A la suite de ce constat, une rencontre d’échange a eu lieu avec les différents propriétaires à la mairie de Togoville pour, dit-il, leur faire comprendre les dispositions à prendre pour arrêter ces activités.