Qui aime bien, châtie bien, dit l’adage. Mais il faut noter que les châtiments corporels ne doivent pas excéder certaines bornes. Sinon, c’est la prison assurée.
L’affaire de ce monsieur interpellé il y a quelques jours par la brigade de gendarmerie de Togblékopé à ce titre illustratif.
Conducteur de taxi-moto de profession, l’interpellé est un homme qui passe son temps à traiter ses 2 enfants de 11 et de 6 ans comme des esclaves.
La semaine dernière, il a encore déversé sa bile sur son garçon de 11 ans. Celui-ci s’en sort avec des blessures sur tout son corps et un poignet brisé.
Selon les informations reçues par Global Actu, le garçon, s’est rendu à l’école, mais il n’arrivait pas à s’asseoir. L’enseignant ayant constaté que l’enfant avait des difficultés à s’asseoir, lui a posé des questions. Comme réponse, l’enfant dit que ses fesses lui faisaient terriblement mal.
Il a donc été conduit chez le directeur de l’établissement par son enseignant. Ce qu’ils découvrent une fois que l’enfant s’est déshabillé, est terrible. Il avait une grande plaie sur une fesse, conséquence des châtiments corporels auxquels il a été soumis la nuit durant. Son dos et son abdomen arborent de nombreuses cicatrices, ce qui montre qu’il a subi des sévices corporels.
L’enfant est rapidement conduit dans un centre de santé. Là, on se rend compte qu’il a aussi une entorse au poignet. On apprend qu’il bat aussi son second enfant de 6 ans, de la même manière.
L’homme, plusieurs fois convoqué par l’école de son garçon de 11 ans, n’a jamais daigné répondre. Face à cette situation, le directeur de l’établissement a dû contacter la gendarmerie qui a rapidement procédé à l’interpellation du papa. Celui-ci dit avoir mis son propre enfant dans cet état parce qu’il a fait la cuisine avec le gaz butane.
Selon les informations, on apprend que sa femme l’a quitté, il y a un moment, laissant derrière elle ses 2 enfants.
Heureusement, ce garçon ne sera plus à la charge de son père. Des défenseurs des droits de l’homme se sont fortement impliqués pour qu’il soit à leur charge.
