Blouses blanches, bavettes sur le nez, ils étaient une centaine d’étudiants à se rassembler devant la Faculté des Sciences (FDS) en marge d’un appel à manifestation lancé depuis quelques jours par le collège des délégués de la FDS.
C’est dans un communiqué en date du 15 décembre 2020 que les délégués des trois départements qui composent ladite faculté ont convié leurs camarades à une manifestation pacifique pour réclamer leurs droits : la programmation des travaux pratiques (TP), et les délibérations pour obtenir la Licence.
Une manifestation pacifique qui a failli dégénérer
Informées, les autorités universitaires ont dépêché des agents de la police universitaire (COPUL) pour contenir la manifestation. Arrivés sur les lieux, les policiers ont bouclé tous les environs de la faculté et fermé l’accès aux départements concernés. Une situation intolérable pour le corps enseignant contraint de rester dehors sous le soleil.
Un incident a cependant failli déclencher une émeute. Des agents de la COPUL ont tenté d’arrêter un journaliste d’une radio locale venu pour couvrir la manifestation.
La tension finalement redescendue
Pour apaiser les apprenants en colère, une délégation formée par quelques délégués et un responsable de la faculté s’est rendue à la présidence de l’université.
Au retour, les portes paroles ont été la cible de critiques après avoir annoncé que le vice-président de l’université de Lomé avait promis de revenir prochainement pour leurs revendications. C’est l’intervention du premier vice -doyen de la faculté des sciences M. Taïrou qui a apaisé les tensions.
Selon le doyen, plusieurs efforts sont faits pour satisfaire tous les étudiants de la FDS, mais les conditions actuelles ont compliqué la situation. Et de poursuivre en insistant sur la volonté manifeste du premier vice-président de l’université de Lomé, lui-même produit de la faculté, à trouver une solution durable et pérenne pour ces étudiants désespérés.