Au Togo, la HAAC appelle les journalistes à plus de responsabilité sur les réseaux sociaux. En effet, quelques jours après la mise en garde du procureur de la République contre les propos injurieux et diffamatoires sur les réseaux sociaux, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a publié, ce 7 octobre 2025, un communiqué.
Dans ce communiqué, il invite les journalistes et les professionnels des médias à faire preuve de rigueur et de professionnalisme dans le traitement de l’information.
Dans un contexte marqué par la recrudescence de discours haineux et de contenus injurieux en ligne, l’institution rappelle que la liberté d’expression et de presse ne saurait se confondre avec la diffamation ni l’incitation à la haine.

La HAAC insiste sur le respect de la déontologie journalistique et du cadre légal régissant la communication au Togo.
Le communiqué s’inscrit dans la continuité de la déclaration du 3 octobre dernier du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Lomé, qui avait averti les citoyens que toute publication, reproduction ou partage de contenus diffamatoires exposait leurs auteurs à la rigueur de la loi.
L’autorité de régulation étend cet avertissement aux professionnels des médias, leur rappelant qu’ils ont l’obligation d’informer le public dans le respect des règles éthiques et des valeurs de la profession.
Elle invite les journalistes à observer scrupuleusement le Code de la presse, la loi relative à la HAAC et le code de déontologie du journalisme.
Les points de vigilance énoncés concernent notamment la vérification rigoureuse des faits avant publication, le respect de la vie privée et de l’image d’autrui, la lutte contre la propagation de propos injurieux ou haineux, ainsi que la préservation de la dignité et de l’honneur des citoyens.
Le président de la HAAC, Pitalounani Telou, souligne enfin que la liberté de la presse, garantie par la Constitution du 6 mai 2024, doit s’exercer dans le respect des lois de la République et des principes éthiques qui fondent la crédibilité du métier de journaliste.