Depuis le début du mois d’avril, la courbe de température de la ville de Lomé et de ses environs indique que le mercure ne cesse de grimper. Elle frôle désormais les 35°C.
Ceci est ressenti au niveau des populations par une lourdeur dans l’atmosphère et une bouffée de chaleur suffocante.
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Le service de la météorologie donne des explications à cette élévation de température en pleine période de pluie dans la zone méridionale. Dénommée séquence sèche, cette chaleur s’explique par l’entrée massive de la mousson qui devrait normalement occasionner la pluie en présence d’une forte humidité.
En clair, “s’il y avait une forte humidité, il devait se produire en présence de la mousson, qui est un vent chaud, un phénomène d’évaporation, la condensation, formation des nuages et des pluies “, a expliqué Dr Latifou Issaou, directeur générale de la météorologie.
“Mais actuellement cette humidité est inférieure, manquante, faible. Ce qui explique une stagnation de cette chaleur ressentie le plus souvent dans la nuit “, a-t-il ajouté.
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Cette chaleur ressentie peut également être accentuée par la pollution. En effet, Lomé fait partie des villes dont l’atmosphère est assez polluante. Ce qui fait que cette chaleur, qui devait s’échapper dans l’atmosphère, revient et se fait ressentir au niveau des populations.
Par ailleurs, cette séquence sèche caractérisée par l’élévation de température a des effets néfastes sur les cultures et les activités humaines. Il est recommandé aux agriculteurs de mettre sous terre les cultures qui résistent à la chaleur comme l’arachide, le manioc. Il est conseillé aux populations surtout les plus vulnérables de s’hydrater au maximum.
Notons que ce phénomène ne doit pas perdre de vue la prévision saisonnière initiale qui annonce des pluies abondantes cette année. Les populations sont invitées à suivre au quotidien les prévisions météo et à rester vigilantes face aux risques d’inondations.
