Plusieurs pays africains produisent du café mais en exportent la majeure partie. Cela crée un véritable manque à gagner pour ces pays.
L’Organisation inter-africaine du café (OIAC) veut changer la donne. Lors de sa 62e réunion annuelle ce lundi 14 Novembre 2022 à Lomé, elle s’est penchée sur le défi de transformation et de consommation locales du café
« Le café africain est appelé à jouer un rôle majeur dans le développement de nos Etats, si l’on venait à obtenir sur le continent, toute la chaîne de valeurs qu’il est appelé à générer.
Malheureusement, l’Afrique continue d’exporter à l’état brut les 2/3 de sa production sans valeur ajoutée et en importe l’équivalent du tiers sous forme de produits finis en termes de café soluble et café moulu », a souligné monsieur Kodjo ADEDZE, ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale.
‘Je suis convaincu que les résultats de ces assises répondront aux enjeux de transformation et de consommation locales du café en Afrique. Il s’agira surtout d’œuvrer à l’insertion effective des jeunes et des femmes dans l’industrie africaine du café, a affirmé de son côté Enselme Gouthon, le secrétaire exécutif du Comité de coordination pour les filières café et cacao du Togo (CCFCC), également président de l’Agence des Cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM).
L’OIAC est une organisation intergouvernementale comprenant les 25 pays africains producteurs de café.