Tous les 5 ans, le pays a besoin d’effectuer un recensement général de la population pour orienter ses politiques de développement. Le projet est piloté par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED).
A cet effet, chaque ville, chaque commune, chaque village et hameau sera identifié pour permettre d’obtenir les résultats les plus précis. Les écoles, les marchés, les routes et pistes, les accès aux points d’eau, tout doit être répertorié.
En prévision donc de cette opération qui aura lieu dans quelques mois, 300 agents cartographes sont actuellement mobilisés, selon les informations relayées par republicoftogo. Cela dit, ces cartographes ne sont pas forcément les bienvenus, notamment dans les zones rurales où les populations restent méfiantes.
« C’est un travail qui nous concerne tous et qui contribuera au développement de tous, c’est un travail pour le Togo. Voilà pourquoi nous tenons à dire à nos parents, sœurs et frères de réserver le meilleur accueil aux agents recenseurs », a déclaré Assiwou Essowe, l’un des responsables de l’opération.
Il faut noter que le recensement permet de savoir combien de personnes vivent au Togo et d’établir la population officielle de chaque commune. Il fournit également des informations sur les caractéristiques de la population : âge, profession, moyens de transport utilisés, conditions de logement…
Par ailleurs, au niveau local, le recensement sert notamment à prévoir des équipements collectifs nécessaires (écoles, hôpitaux, etc.), déterminer les moyens de transports à développer…
Le recensement aide aussi à cibler les besoins en logements, les entreprises à mieux connaître leurs clients, les associations à mieux répondre aux besoins de la population…