Face au phénomène de la vie chère dans le pays, plusieurs personnes n’hésitent plus à demander au gouvernement de procéder à une revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) afin de permettre aux populations qui ont un salaire bas de faire face à la situation.
Dans le cadre d’un échange organisé entre le Cadre Permanent de Concertation (CPC) et le ministre du Commerce sur la vie chère, la question du SMIG est revenue sur la table.
Et selon les dires du ministre Kodjo Adedze, la revalorisation du SMIG n’est pas du seul ressort du gouvernement, mais des échanges avec le secteur privé, puisque c’est le secteur privé qui paie majoritairement le SMIG.
Si cela se fait sans concertation, le risque est que des employeurs licencient pour garder la même masse salariale. En clair, le gouvernement n’exclut pas l’idée d’une revalorisation du SMIG, mais ce ne sera fait que si un terrain d’entente est trouvé avec le secteur privé pour éviter de créer un autre problème à la suite.
La deuxième approche, c’est qu’en subventionnant aussi massivement les prix des produits de première nécessité, le gouvernement contribuerait à limiter les effets de la crise internationale de vie chère, donc aiderait indirectement les petits ménages, une sorte de SMIG sociale.