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Top 10 des pires villes où s’expatrier

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Quand on veut s’expatrier, si on est hardi, on prend un globe, on le fait tourner et on part là où le doigt se pose. Mais on a de grandes chances de
a) tomber en plein Pacifique
b) se retrouver dans une des villes les moins cool du monde. Parce qu’il vaut mieux prévenir que de partir sans réfléchir (proverbe chinois), nous avons épluché le classement d’Internations* publié cette semaine, pour en sortir le top 10 des pires villes où il vaut mieux ne pas s’expatrier.

Le berceau de Jésus-Christ de retour à Bethléem

À Koweït, rien ne va plus (sauf l’argent)

Avec 90% de ses ressources issues du pétrole, une désertification massive du pays, à peine cachée par ses immenses buildings ultra-modernes et des températures qui ont dépassé les 50 degrés en mai dernier, rien d’étonnant à voir Koweït, capitale du pays éponyme situé au coeur du golfe Persique, arriver première des pires villes où s’expatrier.

Plus précisément, c’est la pire ville pour ce qui est de la facilité d’installation (indice comprenant l’accueil des résidents, la faculté à se faire des amis, la langue et la vie sociale en général), puisque près de 60% des personnes interrogées se disent malheureuses de leur vie sociale (contre 27% en moyenne), et autant sentent une hostilité des locaux à leur égard (contre 19% en moyenne). Koweït arrive aussi avant dernière dans la qualité de la vie urbaine (climat, qualité des transports, des loisirs, stabilité politique et santé), avec une dernière place pour le climat et la qualité des loisirs.

À Milan et à Rome, il fait beau mais c’est tout

2ème et 3ème du bottom top 10, les deux villes italiennes pêchent pour les mêmes raisons. Instabilité politique d’une part avec trois quart des personnes interrogées jugeant la situation politique de la ville instable (contre 17% en moyenne) ; vie professionnelle d’autre part. À Rome, plus de deux tiers des expatriés ne sont pas satisfaits de leurs opportunités de carrière (27% en moyenne), et 54% se sentent en insécurité professionnelle (21% en moyenne). À Milan, capitale économique de l’Italie, plus de la moitié ne sont pas satisfaits de leur job (contre 36% en moyenne).

Heureusement, il fait beau. Même si on n’aime pas son travail, en Italie, on sait profiter du soleil (92% des expatriés sont satisfaits du climat pour Rome, 61% pour Milan, 59% en moyenne)

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Lagos, ville-monstre, impossible de se déplacer

Classée 5ème des villes où on se fait le plus facilement des amis, la capitale du Nigéria (plus grande ville du continent africain) a toutefois le tort de très mal gérer ses transports. 75% des personnes interrogées n’en sont pas satisfaites contre 19% en moyenne.

À cela s’ajoutent le sentiment d’insécurité partagé par plus d’un tiers des expatriés (contre 9% en moyenne), l’instabilité politique ressentie par 55% d’entre eux et la mauvaise qualité des soins de santé déplorée par 60% des répondants (contre 13% en moyenne). Lagos décroche ainsi la dernière place en termes de qualité de vie urbaine, juste derrière Koweït, et vient se placer à la 4ème place des pires villes où poser ses valises.

Paris, les Parisiens sont méchants

Les Parisiens font la gueule et les expatriés gueulent ! Résultat : 5ème place pour Paname. Dans la facilité d’installation, Paris arrive tout juste avant Koweït. Deux expatriés sur cinq jugent les Parisiens pas très “friendly”, 52 % ont des difficultés à se faire des amis (35 % en moyenne) et 34 % sont finalement mécontents de leur vie sociale (27 % en moyenne).

“Paris je te quitte”, un site pour ceux qui veulent fuir la capitale

Au-delà de l’amabilité parisienne, la capitale se classe 79ème sur l’indice des finances et du logement, avec deux tiers des expatriés qui affirment qu’il est difficile de trouver un logement
(32% en moyenne). Pour finir, 17% partagent un sentiment d’insécurité. Bref, il est temps, Paris, je te quitte !

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À San Francisco, Los Angeles et New York, “all is so expensive”

Bien que chacune de ces villes américaines soient toujours très prisées, en particulier pour les opportunités de carrière à SF, le climat à LA, la vie culturelle à NYC (en plus du fait qu’on puisse en parler en acronyme super stylés), toutes subissent le même jugement : all is so expensive (comprendre : il faut vendre un rein pour le moindre café).

San Francisco est la ville jugée au coût de la vie jugé le plus cher par les expatriés de l’étude. Et ce n’est pas tout : on y travaille trop (80ème position), et on se sent en insécurité professionnelle (78ème position), avec un équilibre vie pro/vie perso déplorable (78ème position).

À Los Angeles, à la 7ème place, bien que classée 3ème mondiale pour son climat (#weather in LA is the best), difficile de compter sur les transports en commun. La ville californienne est classée la 3ème pire ville pour se déplacer, juste après Lagos et Houston. Les expatriés déplorent une dépendance à la voiture et beaucoup beaucoup de trafic. Icing on the cake : LA est aussi dans le top 10 des villes les plus chères.

New York, à la 9ème place, ne dort jamais, mais mieux vaut ne jamais dormir et toujours travailler pour pouvoir payer son loyer et ses dépenses. C’est la deuxième ville la plus chère, et bien sûr, on y travaille trop (76ème position).

Environnement difficile à Lima

3ème place dans les pires conditions de vie en ville, les expatriés reprochent à Lima la non-fiabilité des transports en commun (57% contre 27% en moyenne), des soins (19% contre 13%) et l’insécurité (29% contre 9%). Finalement ils sont près de la moitié à ne pas être satisfaits de l’environnement général, contre 17% en moyenne, ce qui place Lima à la 8ème place des pires villes où s’expatrier.

Heureusement, on mange et on dort bien à Lima, puisque la ville arrive en 18ème place pour le coût de la vie et 25ème pour le logement.

Culture inabordable à Yangon

Alors que le top 10 des meilleures villes est trusté par 9 villes asiatiques, Yangon (anciennement nommée Rangoun, actuelle capitale du Myanmar) arrive en 10ème position des pires horizons pour votre expatriation. Cause principale de cette condamnation : la difficulté éprouvée par les expatriés à s’accoutumer à la vie locale. 66% estiment que la culture yangonaise n’est pas facile d’accès contre 38% en moyenne dans les autres villes. À cela s’ajoute la piètre qualité des transports et des soins, insatisfaisantes pour plus de la moitié des expatriés, et la pauvreté de la vie culturelle (31% contre 12% en moyenne).

Avec Les Echos