Sur les sept (7) millions d’habitants que compte le Togo, près de deux (2) millions, soit le quart, résident à Lomé. Une concentration humaine qui occasionne des défis environnementaux au rang desquels celui de la gestion efficiente de ses déchets.
Le Gouvernement togolais, sur co-financement de l’Agence française de Développement (AfD), de l’Union européenne et de la Banque Ouest-africaine de Développement (Boad), a lancé ce samedi 29 octobre à Aképé (localité située à 22 km au Nord-Ouest de la ville de Lomé) les travaux de construction du Centre d’enfouissement technique (CET) des déchets du Grand Lomé.
La pose de la première pierre de ce Centre a été effectuée par le chef de l’Etat togolais, Faure E. Gnassingbé, en présence du Premier ministre français, Manuel Valls. Il sera construit en cinq (5) ans sur une superficie de 80 hectares pour un montant total de 17 milliards de FCFA.
Pour le ministre togolais en charge de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi, ‘L’occasion qui nous réunit en ce jour est source d’espoir pour les près de 2 millions d’habitants que compte notre capitale’.
Grâce à une coopération dynamique et à une solidarité agissante, les ressources nécessaires à la construction du CET sur le site d’Aképé ont été mobilisées afin que le rêve puisse devenir une réalité, a-t-il ajouté.
Pour Christian Combe du consortium Eiffage-Coved-GER en charge de la construction, ce projet consiste à réaliser des casiers en terrassement, au fond desquels on met des géo-membranes pour éviter que le jus des déchets pénètre le sol et pollue la nappe phréatique avec des filtres et tubes pour récupérer le gaz et le brûler. Il permettra de gérer la capacité de déchets que produira la ville de Lomé sur les vingt prochaines années.