“Le gouvernement fédéral a suspendu, pour une durée indéterminée, les activités du service de microblogging et de réseau social Twitter au Nigeria”, a précisé le ministère de l’Information et de la Culture dans un communiqué.
Une décision prise le vendredi 4 juin, suite à la suppression d’un tweet du président Muhammadu Buhari qui menaçait les responsables des violences actuelles dans le Sud-Est du Nigeria.
L’annonce du gouvernement nigérian a suscité une grosse polémique qui est loin d’être apaisée. Le mercredi 9 juin 2021 le gouvernement a fait une nouvelle annonce.
Le réseau social à l’oiseau bleu pourra reprendre ses activités dans le pays où il compte 40 millions d’utilisateurs, mais sous certaines conditions. « Tout d’abord, Twitter doit s’enregistrer en tant que société au Nigeria, pour obtenir une licence de la commission de radiodiffusion, qui est l’organe de régulation. Et il doit accepter de ne pas permettre à sa plateforme d’être utilisée par ceux qui promeuvent des activités contraires à l’existence de la société au Nigeria », a déclaré le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, Lai Mohammed.
La suspension de Twitter est-elle liée à la suppression du tweet du président ?
« Nous n’interdisons pas Twitter simplement parce que Twitter a été… méchant avec une personne en particulier, non ! Nous avons une raison spécifique : Twitter continue d’être la plateforme de prédilection du mouvement séparatiste biafrais et nous pensons qu’aucun pays au monde n’accepterait cela », a indiqué Lai Mohammed.
Avec Afrik