L’enquête a révélé qu’entre 2017 et 2019, l’usine employait 91 Malawiens sans papiers, dont 16 étaient âgés de 14 à 16 ans.
Ils étaient contraints de travailler 11 heures par jour, sept jours sur sept, enfermés dans des locaux sous surveillance armée.

Les sept ressortissants chinois avaient été reconnus coupables en février de 158 chefs d’accusation, dont trafic d’êtres humains et esclavage.
En prononçant les peines, le juge David Mhango a déclaré que les Malawiens, dont certains ont perdu la vue et des membres en pilotant les machines, avaient été « attirés » dans le pays le plus industrialisé du continent et « maintenus en esclavage ».
En mai, la police sud-africaine avait secouru 44 Éthiopiens, dont 17 mineurs, retenus contre leur gré dans un quartier huppé de Johannesburg.
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